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Le blog de Docteur Parissa Zandi - Médecin Vasculaire / attaché à l'hôpital Européen Georges Pompidou de Paris - FRANCE

medecines vasculaires d'ailleurs

La Médecine au Japon (07/02/2008)

7 Février 2008, 12:36pm

Publié par Docteur Parissa Zandi

 
Les Urgences Japonaises en MANQUE de jeunes médecins
 

Japon-drapeau.jpgAu pays du Soleil Levant:
- Il n'y a PAS de MEDECIN GENERALISTE! C'est au patient de savoir chez quel spécialité il doit se rendre.

- Il n'est pas besoin de prendre RDV. Vous vous rendez directement chez le médecin que vous avez choisi - en basant votre choix sur une publicité si vous voulez - car la publicité est permise. Encore faut-il ne pas se tromper de type de spécialité ni tomber sur une publicité ancienne qui n'est plus à jour en particulier concernant une clinique ou un hôpital.

La première chose qu'on vous demande au cabinet médical c'est de remplir un questionnaire:
- une rubrique concernant les antécédents personnels et familiaux
- un questionnaire à choix simple (une case à cocher) pour expliquer la raison de votre présence:
1. Maladie     2. Accident de travail     3. Accident de la route     4. Contrôle médical     5. Vaccination     6. Autres.

gifs-femme-1.gifEnsuite vous êtes appelé. Les médecins sont généralement expéditifs mais ne manquent pas d'appareils derniers cris pour tout type d'examen.
Ensuite vous ressortez pour payer à l'accueil et pour recevoir vos médicaments qui ne vous sont délivrés que pour 3 jours (sauf pour les personnes atteintes de maladie longue durée) pour éviter tout gaspillage.
Au bout de 3 jours - s'il faut poursuivre le traitement - il faut RE consulter ...

A côté de la médecine allopathique - il y a bien évidement les médecines traditionnelles parallèles (KANPOU médecine chinoise, HARI accupuncture japonaise, KYUU un concentré d'accupuncture herboristique, SHIATSU) .

Le service URGENCE est avant tout assuré par les Pompiers.

Les Urgences hospitalières se font rares - et plus encore rare dans le secteur privé (le secteur privé abriteraient actuellement la moitié des centres d'Urgences au Japon) où ce sont les premiers services supprimés en cas de coup dur financière de la clinique car exigent une présence médicale en permanence et de ce fait coûtent chers.

Les transports en ambulance ont augmenté de 60% en dix ans sous l'effet du vieillissement de la population japonaise. Une croissance à laquelle les services d'urgences, dont le nombre n'a pas augmenté, ne parviennent pas à faire face. C'est tout un casse tête japonais pour les ambulanciers de trouver une place aux urgences d'un hôpital envue d'une admission dans le service adéquate ....

C'est encore heureux pour les nippons - car ... ce ne sont pas les populations les plus exposées aux maladies cardio vasculaires!
mais ... au Harakiri...

Le métier d'urgentiste n'attire en outre pas les foules, avec ses horaires difficiles et ses menaces de poursuites judiciaires si une erreur de diagnostic est commise dans la précipitation. Les établissements peuvent difficilement motiver par la feuille de paye, car les hôpitaux versent souvent un salaire identique à tous les médecions, toutes spécialités confondues.

Pour le moindre petit truc vous devez allez à l’hopital, et il n’est pas rare d’attendre plus de 4h pour être reçu, car pour la 1ere consultation il est impossible d’avoir un rendez vous…  

Il est par ailleurs fortement déconseillé de tomber malade ou faire une crise cardiaque les jours fériés, les week-ends ou après 17h… car tous ces hôpitaux sont fermés il y a bien sur normalement un service minimal dans un hôpital de garde (parce que tous les hôpitaux bien sûr ne sont pas de garde le même jour - il y a un roulement) mais là pensez à prendre un bon bouquin pour patienter…si votre état de santé le permet bien sûr!


Sources: 
msn Actualités - AFP - jeudi 7 février 2008, 10h12
Akihabaranews
Chroniques Nippones
 
Voir très ludique l'intitulé des spécialités médicales en langue Kanji cliquez!

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Cursus des Etudes Médicales en Italie - troixième et dernière partie

21 Janvier 2008, 00:08am

Publié par Docteur Parissa Zandi

En ITALIE
- Modalités d’accès aux études médicales :
L’accès aux études de médecine est conditionné par la réussite d’un examen d’entrée après le lycée.
Il n'y a pas de numerus clausus comme en France. Ce qui fait qu'en Italie - il y a pléthore de médecins...
- Durée et organisation des études :
Les études durent 6 ans
Jusqu’au 2e semestre de la 5e année les cours sont uniquement théoriques
. 
On peut arriver à ce stade sans avoir vu aucun patient.
 

livre_29.gif  On a le droit d’aller visiter l'hôpital en touriste mais il n'y a aucun encadrement ni aucun enseignement prévu au lit du malade.

A partir du 2e semestre de la 5e année les étudiants sont à temps pleins à l’hôpital où ils ont des stages obligatoires en médecine interne, chirurgie, et anesthésiologie. 
Une fois ces stages validés, ils peuvent choisir une spécialité qui les intéresse.

- L’internat : Durée de 3 mois seulement. Soutenance d'une thèse en 6ième année, puis 3 autres mois de stage et TERMINUS. Les internes restent dans le service pendant la durée de leur internat. Ce qui leur procure un sentiment d’appartenance à un service.
- La Médecine Vasculaire à Pérouse fait partie de la Médecine Interne et  Cardiologie.
Le recrutement des patients à l’hôpital de Pérouse se fait par le biais des Urgences – du tout venant.
Peu de médecins de ville adressent leurs patients pour avis à l’hôpital: Les italiens préfèrent consulter en ville car ils ont le sentiment d’être mieux pris en charge.
Les médecins de ville pratiquent des tarifs dépassent de façon parfois astronomique les tarifs de base demandés à l’hôpital.
Les délais de RDV en ville sont très longs.
La régulation des hospitalisations est difficile : les patients sont facilement hospitalisé par craintes de plaintes des patients (un peu comme le système américain).
 
- Les frais de scolarité durant les études médicales sont  bien plus élevés qu’en France.
Peu d’étudiants partent à l’étranger. S’ils partent, ils sont payés par leur service d’origine en Italie.
Les salaires des internes en Italie est de 900 € environ.
Les gardes ne sont pas payés.
Les internes en Italie ont un statut de "pseudo étudiant" :
ce qui signifie aucune cotisation retraite

pas de possibilité de bénéficier des avantages sociaux des "étudiants"
non "pseudo étudiants".

Leonardo Da Vinci - JOCONDE
celebrites029-monalisa.gifIl a quelques années, las de leurs conditions qu'ils considèrent injustes et non valorisantes
une forte délégation d'internes italiens en grève 
s'était rendue à l'ambassade de France à Rome 
pour demander...l'asile économique! C'est tout dire...

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Médecine Vasculaire en Italie - Deuxième Partie: Ombrie - Perugia

11 Janvier 2008, 23:42pm

Publié par Docteur Parissa Zandi

Un peu de géographie
Italy-Regions-Umbria-Map.pngL’Ombrie est l'unique région du centre d’Italie sans débouchés sur la mer
71 % du territoire est composée de collines. Le reste est montagneux (Monte Vettore - altitude 2448 m). 

La région est riche en eaux. Le
Tibre, troisième fleuve italien la traverse du nord au sud. 

L’Ombrie est divisée en 2 provinces :
Perugia, chef lieu régional (la ville porte le même nom que la province) et Terni.
 

La Population
La population de l’Ombrie s’élève à 840.000 habitants.
L’économie, d’agricole s’est transformée en industrielle. Les cultures principales sont celles des oliviers, de la vigne et du ...... tabac.



La Cuisine d'Ombrie
La charcuterie (porc, sanglier, chassé aujourd'hui encore dans les montagnes de l'Ombrie, enrichi parfois par l'ajout de truffe noire de Norcia - près de Pérouse).
Les légumes secs, cultivés depuis toujours dans cette partie de l'Italie (lentilles de Castelluccio ingrédients clés de plats de viandes en sauce très parfumés, de lapin ou de gibier).
L’huile d'olive extra vierge produite par les oliviers de l'Ombrie, une des meilleures d'Italie à tous points de vue.



La Vie en Ombrie
 Le tourisme s’y développe lentement malgré des centres historiques et artistiques tels que Assisi et Orvieto. Assise (en italien Assisi) est située dans la province de Pérouse (Perugia). Assise est la patrie de Saint François d'Assise, fondateur de l'ordre religieux des Franciscains - avant tout lieu de pèlerinage et de tourisme de renommée internationale.

A Pérousse, chaque année au mois de juillet a lieu le Festival internationalement réputé de l'Umbria jazz.
 
Pérousse est également la capitale Européene du Chocolat car elle hébérge l'usine Nestlé baptisée Pérugina. Elle organise également chaque année le festival Eurochocolate dédié tout entier au chocolat (animations, dégustations, cours de cuisine ...).

Pérousse est une ville étudiante donc jeune et accueille de nombreux étudients étrangers dans son Universita per stranieri di Perugia (faculté de langue et de culture italienne).



Un peu d'Histoire
               Embleme de Pérousse

undefinedDes traces préhistoriques ont été retrouvées et sont conservées en grande partie au musée archéologique de Pérouse.
La civilisation a été fortement influencée par les Etrusques - jusqu'à l'installation de colonies romaines.

A la chute de l'empire Romain Barbares et Byzantins se disputent l'Ombrie qui se trouve siège de batailles sanguinaires.


Au IXième sciècle, l'Ombrie par accord entre Charlemagne et Louis le Pieux, devient propriété du Pape. Mais elle ne connu pas la paix: 
non seulement des guerres sampiternelles sont menées contre les cités et territoires voisins / 
mais aussi des familles puissantes d'Ombrie (Baglioni, Oddi ...) se déchirent entre eux et s'entretuent.




   Raphaël - la Déposition
Raphael---D--position.jpgLes papes craignant ces princes instables et menaçants interviennent pour faire décapiter certains de ces princes rebelles (Gianpaolo Gaglioni décapité à Rome sous Léon X en 1520 - Le jeune Raphaël, qui apprenait alors la peinture à Pérouse, a immortalisé dans La Déposition la figure du beau Grifonetto Baglioni, mort au cours de ces journées - ci contre) ou envoyer (Paul III) leur armée pour soumettre la population en rebellion contre la taxe papale. Au cours de ce siège les tours qui couronnaient la ville furent détruites - pour faire place à la construction d'une citadelle la Rocca Paolina dressée au sommet de la ville pour mieux gérer les rebellions. Cette citadelle cristallisa durant des siècles l'humiliation des pérusiens face au pouvoir papal.


Pérousse connu également:
- le siège par:
           l'armée française sous Bonaparte (campagne d'Italie - 1797). Elle vit ses principales oeuvres d'art acheminées vers la France.
           l'armée Autrichienne en 1860.

- des tremblements de terre touchèrent al ville : 1832, 1838 - 1854.



- sa LIBERATION du pouvoir papal en 1860, pour rejoindre le Piémont avec le reste de l'Ombrie. Une des premières décisions a alors été la destruction de de la Rocca Paolina....


Au XIXième sciècle, l'Ombrie fait parie intégrante de l'Italie.
    

En somme du faite de sa situation géographique de pays en altitude et montagneuse, les habitudes alimentaires, les stress vécu depuis des millénaires de génération en génération, la culture du tabac .... tous les ingrédients sont là pour la Médecine Vasculaire d'hier et d'aujourd'hui. 



 timbre-italien.jpg Liens utiles:
http://www.ombrie.be/
http://www.linternaute.com/sortir/escap/europe/ombrie/ombrie.shtml

 






A suivre:Troixième partie - Le cursus des études de Médecine en Italie. 

 

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Médecine Vasculaire en Italie - première partie - Introduction

11 Janvier 2008, 21:09pm

Publié par Docteur Parissa Zandi

125px-Flag-of-Italy-svg.pngItalie - un pays qui fait rêver le monde entier ....
avec sa langue musicale où les mots se terminent par "a", par "o" - par "i"
les palazzo, le Vatican et les gardes Suisses, la Chapelle Sixtine, Venise et son Carnaval, la Toscane, Rome, les Lacs, Sicile, le Chianti, les Pasta, les Pizza, les Gelati, de belles femmes, de bels hommes, la Dolce Vita, le farniente, le football, Pinocchio..... et l'art .... dans tout sa splendeur.


Mais aussi,  réputée pour une Médecine Cardio Vasculaire de qualité. Je pense tout particulièrement au Service de Médecine Interne et Cardiologie (chef de service - M. le Pr G. Agnelli) à Perouse (Ombrie), les bas varices, des médicaments dans le domaine cardio vasculaire et de superbes machines d'échographie doppler.

Vénus- BOTTICELLI 
Naissance-de-V--nus---Botticelli.jpgNous avons connu Mme le Dr Alessendra Bura-Rivière venant du Service de Médecine Interne et Cardiologie du Pr Agnelli à Perousse. Elle a occupé le poste de Praticien Hospitalier durant plusieurs années dans le service de Médecine Vasculaire et Hypertension Artérielle de M. le Pr Jean-Noël Fiessinger à l'Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP). Elle est partie, il y a un peu plus de 2 ans à Toulouse au 
Centre Hospitalo Universitaire / Hôpital Rangueil / Service de Médecine Vasculaire - Pôle Cardio Vasculaire et Métaboliques où elle suit - depuis - les pas de M. le Pr Henri Boccalon.


Printemps - BOTTICELLI
Botticelli-Printemps.jpgActuellement, parmi les étudiants venus d'ailleurs, Elisa PASQUALONI interne (service de Médecine Vasculaire et Cardiologie du Pr Agnelli à Pérousse) est venue pour une durée de formation de quelques mois dans le service de Médecine Vasculaire et HTA de l'HEGP. Je l'ai questionnée pour en savoir davantage sur le cursus des études médicales et le parcours du patient Vasculaire en Italie.
 


A suivre ..... Deuxième partie: A propos de l'Ombrie et Perugia            

 

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Expérience personnelle en SUISSE - (de la Suisse dans les idées - fin)

6 Janvier 2008, 22:48pm

Publié par Docteur Parissa Zandi

Mon coucou Suisse
coucou-suisse.jpgL'arrivée du second interne aux Explorations Vasculaires fut une révélation pour moi.
Nous avons rapidement sympathisé. Il finissait sa formation de Médecine Interne en Suisse. Il m'a expliqué qu'il allait suivre la formation spécialisée de Médecine Vasculaire (Capacité d'Angiologie) en France - à Grenoble .... Il s'agit du Dr Jean François LUTHI angiologue - installé aujourd'hui à Lausanne.

C'est ainsi qu'à la fin de la première année que je venais de passer à Lausanne - partie dans l'objectif d'apprendre à transplanter des organes in fine .... j'ai pris encore une autre décision pour mon orientation professionnelle:


Chateau de Gruyère (source:www.chateau-gruyeres.ch)
chateau-de-gruyere02.jpg











La Suisse est un merveilleux pays. 
Les paysages sont magnifiques. 
Il y règne une sérénité apaisante.
Les Suisses sont courtois, carrés, précis et absolument charmants.

L'air est pure et on en sent la différence quand on revient de Lausanne à Paris où détoxiqué de la pollution à l'air de montagne on sent le gasoil dans les narines....

Mon salaire suisse de base (sans compter les gardes et les heures supplémentaires payés) en tant qu'interne était bien plus encourageante que ce qui est attribué aux internes en France....

Chateau de Chillon - Montreux
chateau-de-chillon---Montreux.jpgJ'avais un superbe appartement.
La vie était bien agréable également durant mes heures libres: 
la Suisse est un petit pays par rapport à la France et les distances se parcourent facilement de ville en ville en voiture.


La Riviera Suisse est magnifique - le Festival de Jazz de Montreux (juillet tous les ans) est à ne pas manquer.... 

Vignes - Vevey
vevey.jpgLes collines de vignes qui bordent les routes entre montage et le Lac Leman offrent un paysage de rêve .... 
Les Alpes sont là.
Pour ceux qui aiment skier - 
Il suffit de se chausser...



Bien que le CHU de Lausanne soit reconnu centre d'excellence dans le domaine cardio-vasculaire et de la transplantation, le système d'enseignement suisse ne me semblait pas aussi établi qu'en France. Pas de programme précis d'enseignement, ni de durée précise de formation. Pas de garantie de stages adaptés à la formation choisie. 

Matériel de Chirurgie Endoscopique
materiel-de-chirurgie-endoscopique.jpgJe me souviens avoir passé des heures interminables à m'entrainer avec des oranges et des alumettes placées dans une boite en carton à essayer de déplacer les alumettes et les piquer sur l'orange ou de les enlever pour les passer d'un bras de manivelle à l'autre afin d'obtenir une dextérité avec les appareils de chirurgie endoscopique (j'avais troué les faces latérales du carton pour faire rentrer les bras de l'appareil / comme dans un ventre humain dirons nous) ... mais tout ceci à ma propre initiative - encore fallait il persévérer pour avoir la possibilité d'un prêt d'un tel matériel et marchander sur le temps de prêt, le délire d'imaginer un système pour s'entrainer ....

On ne peut pas tout apprendre sur le tas et sans Maître. L'acquisition de bases solides et de qualité est pour moi le garant de ne pas prendre de mauvaises "habitudes" ou des "réflexes inadaptés" - bien qu'un système qui encourage la persévérance et le sens d'initiatives individuelles ait aussi des avantages indéniables.

Par ailleurs, je constatais qu'au CHUV, il y avait un certain nombre de Spécialistes Etrangers qui avaient été sollicités pour venir pratiquer et enseigner en Suisse voire de diriger des services.
La plupart des infirmières étaient également étrangères: beaucoup de françaises, des belges et des canadiennes.

D'autre part, il existait en Suisse une tradition qui faisait que tout descendance de Médecin ayant fait ses études de Médecine en Suisse, quelqu'en soit sa nationalité - avait le privilège de bénéficier de portes ouvertes à la faculté de Médecine pour suivre sa formation Médicale en Suisse. C'est ainsi que dans le service de chirurgie, il y avait des fils et petit-fils et arrière petit-fils et arrière-arrières-petits fils de chirurgiens ayant fait leurs études de chirurgie à Lausanne .....

J'ai alors pris la difficile décision de démissioner et de retourner et accomplir ma formation de Médecine Vasculaire (un coup de foudre Suisse) en France. Ce qui a fait la joie de mon petit ami de l'époque qui fut plus tard mon mari et le père de ma fille - alors même qu'il s'organisait pour translater sa vie professionnelle vers le Lac Leman.... 
De retour en France, j'ai pris le temps - en faisant un parcourt quasi à l'envers sans pour autant ressentir le feu ... au lac .... mais avec de la suisse dans les idées.

Je ne peux qu'encourager ce type d'expérience très enrichissanteJ'ai beaucoup appris. Je garde un souvenir merveilleux et des amis probablement à vie.

Apprendre et palper qu'à 4H de TGV de Paris - que dans un autre pays - même francophone - la vie est si diffiérente - le système d'enseignement est si différent - les pathologies ne sont pas les mêmes - les prises en charges des patients et les soins se font autrement avec d'autres raisonnements et d'autres savoir faire...


undefinedPour avoir un aperçu de Lausanne  
regards en clics sur un site helvétique bien conçu:
 
http://www.e-annuaire.ch/blog/lausanne-70

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Expérience personnelle en SUISSE - Quatrième partie: de la SUISSE dans les idées

3 Janvier 2008, 23:58pm

Publié par Docteur Parissa Zandi

 CHUV - Lausanne
CHUV-5.jpgBien que je partais à reculons pour mon stage imposé au Service d'Explorations Vasculaires - j'ai fini par demander à y rester.

La rencontre avec les explorations vasculaires dans le pays de Müller, de Ramelet et Monti - a changé le cours de ma vie - j'ai rencontré mon chemin, ma voie - celle que je suis encore aujourd'hui avec bonheur chaque jour qui passe.

C'est Mme Le Dr Michèle DEPAIRON qui était le responsable de ce service. Elle m'a transmis de son savoir faire. C'est une femme de qualité, très organisée et qui a su me faire partager la passion de sa profession. J'ai beaucoup de respect pour elle et lui éprouve une éternelle reconnaissance. 

Le service était en effervescence du fait de l'étude CAPRIE (Clopidogrel) à laquelle on participait. 
On m'a mis la sonde à la main devant l'appareil d'échographe à mon arrivée. Le second interne n'arrivait qu'un mois plus tard (il était à ses entrainements militaires). Je n'avais jamais eu une sonde à la main, les boutons du clavier m'étaient totalement étrangers ainsi que les images sur l'écran .... J'ai eu la possibilité de regarder 10 jours faire Mme Depairon .... Ensuite, je me suis trouvée seule à l'épreuve.... 

A l'époque, les appareils d'écho doppler étaient bien moins performants en doppler couleur - il n'y avait pas de mode énergie ni les modes plus avancés d'aujourd'hui.

En ce qui concerne les explorations artériels, dans le service se pratiquaient: 
- le doppler continu - examen premier de base à effectuer avec la prise des pressions systoliques à la cheville et mesure des Index de Pression.
- écho doppler après épreuves d'effort sur tapis roulant pour les patients claudiquant avec un examen écho doppler négatif au repos mais présentant des plaques.
- la prise de pression partielle en Oxygène en cas d' ischémies critiques.

En ce qui concerne la micro circulation:
- j'ai eu la chance d'assister aux capillaroscopies qu'effectuait régilèrement Mme le Dr Depairon.

En ce qui concerne les explorations veineuses:
- les cartographies veineuses se faisaient de façon moins détaillée que ce qu'on m'a enseigné en France,
- les marquages pré opéatoires de varices se faisaiernt également de façon moins détaillées,
- pour les suspicions de phlébites, l'accent était mis sur l'étage poplité et sus poplité - dans le doute d'une embolie pulmonaire une phlébographie se faisait assez régulièrement. 
- l'état des lieux après une thrombose veineuse profonde se faisait par pléthysmographie veineuse.

Les fistules artério veineuses étaient explorées à la PoliClinique Médicale Universaitaire - en dehors du bâtiment principal du CHUV.

CHUV - couloirs interminables
CHUV-image-couloirs.jpgEn somme un service très complet en terme d'explorations et moyens - avec cependant .... seul 4 personnes: Mme le Dr Depairon qui en était le responsable, deux internes et Mme Brun. Mme Brun était l'infirmière française du service qui savait tout sur le fonctionnement des appareils en particulier la pléthysmographie veineuse, la prise de pression partielle en oxygène et la machine du tapis roulant.

Il était très important de bien faire suivre dans les plus brefs délais les résultats d'examen avec les conclusions et la conduite à tenir proposée au médecin qui avait adressé le patient en particulier s'il s'agissait d'un médecin de ville. Les relations entre Médecins de Ville et Médecins Hospitaliers étaient très communicatives en Suisse et me semblaient bien plus coordonnées qu'en France.

Le service se situait à l'époque au nième sous sol du CHUV - sans fenêtres sur la lumière du jour ni de la nuit et était composée de deux salles d'examen uniquement. Sibien qu'arrivant à 7 heure du matin dans le service où en pays montagneux il faisait encore nuit - il faisait toujours encore nuit lorsqu'on quittait le service à la fin de la journée de travail.

A suivre ......
pour connaitre le fin mot de l'histoire!

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Expérience personnelle en SUISSE - Troixième partie: de la Chirurgie à la Médecine Vasculaire

9 Décembre 2007, 14:40pm

Publié par Docteur Parissa Zandi

Troisième partie - de la Chirurgie à la Médecine Vasculaire

Le Système de Formation Médicale en Suisse est totalement différent du système de formation français - ce que j'ignorais. Du moins à l'époque où je partais dans l'objectif d'apprendre la Chirurgie et dans le rêve de pratiquer plus tard des transplantations d'organes ....

En Suisse les étudiants en Médecine ne commençaient leur stages hospitaliers au lit des malades qu'à partir de la 6ième année de leurs études. En France celà se fait dès la seconde année.

En Suisse, pour le choix des spécialisations - il n'y avait pas de numérus closus officiellement. Chacun serait libre de faire le choix d'une spécialité. Cependant, plusieurs difficultés:

- les demandes de stage étaient à formuler auprès des Chefs de Services - comme, je l'avais fait moi depuis l'étranger. L'acceptation est à l'appréciation du Chef de Service.

- il n'y avait pas de PROGRAMME DE FORMATON. Sibien que l'apprentissage d'une spécialité pouvait demander un temps indéfini.

J'ai rencontré dans le service des internes de chirurgie qui faisaient leur formation depuis plus de 10 voire 15 ans et qui ne savaient pas tout opérer parce qu'ils n'avaient pas eu la possibilité d'apprendre - et donc poursuivaient leur formation pour un temps encore non défini. Il y avait également des internes qui souhaitaient faire une spécialité médicale et qui attendaient en chirurgie - qu'une place se libère dans la spécialité de leur choix.
Par ailleurs, l'installation en ville ne demandait pas l'obtention d'un doctorat. Ce qui est impossible en France. On voyait en ville, des plaques de Médecins stipulant maladies de la gorge et du nez - maladies des varices, maladies des yeux .... ces médecins installés n'étaient pas toujours thésés.

Au service des Urgences - les différences avec un service d'Urgences Parisiens était également de taille. En France, le patient qui arrive aux Urgences est "bilanté" par le Médecin responsable des Urgences. Ensuite si nécessaire, l'avis de spécialistes est demandé. En Suisse, à l'arrivé d'un patient tous les spécialitstes concernés doivent examiner le patient puis se concerter pour sa prise en charge. Les plaies cutanées étaient suturées par le Chirurgien Plasticien en aucun cas par le Médecin des Urgences.

Les Hommes Suisses sont des militaires à vie: parallèlement à leur vie civile, ils suivent un entrainement militaire régulièrement - tout au long de l'année. Ce qui fait que  bien souvent leurs relations civiles et leur gradation militaire parallèle peuvent interférer.

Les Suissesses
n’ont le droit de vote que depuis 1972 (Dans un arrêt du 27 novembre 1990 dans la cause Theresa Rohner et consorts contre Appenzell Rhodes-Intérieures (ATF 116 Ia 359), le Tribunal fédéral juge anticonstitutionnel le suffrage exclusivement masculin tel que pratiqué dans le demi-canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures)1944 en France. Il en va de même pour l'accès aux études supérieures pour les femmes qui a été possible bien plus tardivement qu'en France. De même l'organisation d'une vie n'est pas aussi facilitée pour les femmes qu'en France. Je pense aux garderies d'enfants, aux crèches , aux transports scolaires et tout ce qui fait qu'une femme française peut s'organiser pour mener aussi bien sa vie professionnelle que sa vie de famille.
les-droits-de-l-homme-et-du-cioyen.jpg
C'est ainsi que Candide - alors que j'imaginais que durant la premère année de mon internat de Chirurgie Générale, j'allais apprendre - comme ce qui est de coutume en France - les interventions simples comme l'appendicectomie, la cholecystectomie, les hernies ..... Je me suis vue affectée au bloc opératoire pratiquement uniquement pour des interventions de VARICES.

Puis, je me suis vue affectée au Service d'Explorations Vasculaires pendant plusieurs mois. C'était le garage de l'interne du service de chirurgie qui ne voulait pas faire de chirurgie par la suite et qui attendait impatiemment l'acceptation de sa demande dans un service adapté à son souhait. Ce service était au carrefour de la Médecine Interne, la Radiologie, la Chirurgie Générale, la Chirurgie Thoracique et la Cardiologie. Il y avait deux internes affectés - l'un de Chirurgie Générale, l'autre de Médecine Interne.

 

  A suivre .... 
Quatrième partie: de la Suisse dans les idées.

 

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Expérience personnelle en SUISSE - Deuxième partie: Organisation suisse

9 Décembre 2007, 01:34am

Publié par Docteur Parissa Zandi

Seconde partie - Organisation Suisse
 
- Les Horaires: les journées commençaient à 7H du matin pour terminer à 16H.
- Les heures suppélementaires étaient payées.
- La journée de travail commençait pour tout le personnel médical par le passage obligé par le Vestiaire: immense salle où chacun dispose d'un casier à clé pour y déposer ses affaires de ville et enfiler une blouse propre. Le soir les blouses étaient données avant le passage au vestiaire à la lingerie - une blouse utilisée une journée ne se remet pas.
- Hygiène: dans chaque chambre de malade, un lavabo pour le personnel soignant. On y lavait ses mains avant d'examiner le malade et après l'avoir examiné.
- Le coût des prescriptions d'examens complémentaires était totalisé chaque jour: je savais chaque jour combien de Francs Suisses j'avais coûté aux patients. C'est ainsi que je me rendais compte que les ionogrammes complets par exemple que l'on prescrit allégrement à Paris, ne se pratiquaient en Suise que si motif objectif.
- Les réunions: Il y avait tous les jours, dans le servicre de chirurgie:
* une réunion de staff le matin après la premère visite de la journée,
* une réunion collégiale en début d'apèrs midi, avec le service de radiologie de l'hôpital pour discussion des résultats radiographiques du jour des patients du service,
* une réunion de staff le soir après la contre visite de l'après midi pour les transmissions.
- La relation Médecins traitants / Médecins Hospitaliers: Les médecins de villes étaient très choyés: c'étaient les médecins de villes qui adressaient leurs patients aux hôpitaux et qui assuraient leurs suivi par la suite. L'hôpital était consulté plus particulièrement pour avis  spécialisé ou traitement spécifique. Les médecins hospitaliés suisses étaient très attentifs à ce que les courriers de sortie des patients soient envoyés le plus rapidement possible à leurs médecins traitants et on remarquait la volonté de maintien d'une relation de confiance et de partage avec les médecins traitants non hospitaliers. Ce gap que l'on ressent à Paris entre le système hospitalier et le système privé ne se ressentait pas en Suisse.
- Il y avait régulièrement une réunion le soir avec les médecins de ville pour échanges sur les dossiers complexes ou de pathologies intéressantes avec revue de la littérature.
- La courtoisie était de rigueure ainsi que le respect de la hiérarchie.
- Le réfectoire était un self service - avec une immense terrasse où l'on pouvait déjeuner à l'air libre les beaux jours. Ce réfectoire était réservé pour tout le personnel de l'hôpital mais on pouvait y convier des personnes extérieures. Une à deux fois dans l'année, les élèves de la fameuse Ecole Hôterière de Lausanne venaient exercer leurs talents de chefs sous les yeux et papilles émerveillés de tous. Il était possible d'y prendre le petit déjeuner, le déjeuner, goûter et même souper. Bien sûr chaque tasse de café ou de thé était servi accompagné d'un carré de chocolat Suisse.
- Le bien être des patients: Il y avait une infirmère pour trois patients hospitalisés. Dans l'enceinte de l'hôpital un salon de coiffure pour les patients et le personnel avec  possibilité de déplacement au lit des patients qui ne pouvaient pas se déplacer. Et la possibilité de commander un repas "amélioré" à la carte pour les patients hospitalisés - en l'absence de contre indication médical.


  A suivre .... 
De la Chirurgie à la Médecine Vasculaire

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Expérience personnelle en SUISSE - Première partie: installation

5 Décembre 2007, 22:30pm

Publié par Docteur Parissa Zandi

Mon expérience personnelle en SUISSE - Canton de Vaud - Lausanne

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1994 j’ai passé une année en Suisse en tant que Médecin Assistant dans l’objectif de suivre une formation en Chirurgie. J’étais reçue au CHU du canton de VAUD à Lausanne.



Hôpital Cantonal de Lausanne - CHUV
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Cela date maintenant d’il y a plus de 10 ans – mais des différences étonnantes tant sur le cursus des études médicales tant sur la prise en charge du malade m’ont surprises.

Lausanne à environ 4H de TGV de Paris – au cœur de l’Europe – Suisse francophone. Je m’attendais à trouver en Suisse – rien de bien différent que ce que je connaissais de la faculté de médecine de Paris et des hôpitaux parisiens.
 
Je suis partie avec ma Peugeot 309 Grande Routière avec à bord tout ce que je possédais. Je prenais avec moi une lithographie du musée Carnavalet reproduction du texte « les Droits de l’Homme et du Citoyen »  de 1789. La chirurgie... Tout ce dont je rêvais…..
 

Premère partie : L’installation 

Le CHU du Canton de Vaud possède des immeubles dispersés dans la ville – et loue des appartements. J’avais loué un de ces appartements. Situé à 10 minutes à pieds de l’hôpital – au dernier étage d’un immeuble de 5 étages avec vue exceptionnelle sur la vieille ville - sur le lac Léman et de loin on voyait un bout de la France de l’autre côté du lac. Avec un parking. 

Lausanne - vue sur la vieille ville enneigée
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Surprises surprises :
Tout d’abord  – il me fallait un lit
J'ai donc acheté un lit en lattes après avoir déchargé la voiture. J'ai trouvé un lit en solde en lattes de bois Suisse bien sûre dans un magasin dans une zone industrielle de banlieue de Lausanne (en piochant dans mes économies de salaires de Ex Médecine Assistant français) - sans matelat. Et j'ai trouvé un matelat adapté également en solde dans une autre zone industrielle de banlieue de Lausanne. J'ai surtout veillé à bien choisir le matelat - en l'essayant à chaque fois (je ne vous dit pas la surprise des suisses devant la femme qui se couche sur tous les matelats exposés ....) parce qu'une bonne nuit de sommeil tous les jours .... c'est indispensable! J'ai loué une camionette pour les transporter des magasins jusqu'à chez moi.
Quelle épopée ce lit !
Aucun lit ne rentrait dans l’ascenseur de l’immeuble – et l’étroit escalier en colimaçon ne permettait pas non plus de le monter. Comme j'avais acheté les deux articles en soldes ils n'étaient ni repris ni échangés .....
J’ai dû repartir acheter 35 mètres de corde d’alpiniste dans un magasin de sport en banlieue de la ville pour pouvoir faire rentrer le lit par la fenêtre…… ( suivre flèche rouge  <--- )

Escalade
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Quant au Parking – on m’avait dit que le parking n’était pas le parking de l’immeuble mais se trouvait à proximité : oui effectivement à plus de 10 minutes en voiture. Donc 45 minutes à pieds en altitude en pente descendante pour se rendre de son parking à sa maison.
   

Lausanne - Vieille Ville - Lac Leman et Alpes
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Je n’ai gardé cet appartement que 3 mois – le temps de respecter le préavis de départ ! Malgré la vue imprenable, l’eau des pluies diluviennes pénétraient par les fenêtres – de plus les peintures venant d’être refaites – il y régnait une odeur de peinture, linoléum et produits divers que je supportais pas….. J’ai dormi pratiquement 3 mois sur une chaise d’une salle de réunion dans le service.
 
J’ai trouvé non sans peine un autre appartement dans un quartier sous la gare, entre la gare et le lac. Les annonces ne manquaient pas mais je ne connaissais pas Lausanne et ses quartiers – je ne connaissais personne sur place. J’avais vécu à Paris où le terrain est plat et les hivers moins vigoureux. Le second appartement fut superbe dans un vieil immeuble sans ascenseur avec beaucoup de charme et la cage d’escalier était royale. J’en garde un excellent souvenir. Le lit fut donc redescendu avec la corde d’alpiniste par la fenêtre et rentra dans le nouvel appartement, comme tout le monde par l’entrée. De plus j’avais une place de stationnement dans le parking de mon immeuble. Ce qui était une bénédiction. Je me rendais à pieds l’hiver à l’hôpital. La neige et le verglas entraînaient des accidents – c’était plus prudent.
 
-         Les courses alimentaires :
J’avais l’habitude des supermarchés parisiens avec pléthore de nourriture – diversité de fromages, de viandes, de fruits, de légumes ….. En Suisse il y avait essentiellement le MIGROS où on trouve les denrées de base alimentaire mais pas autant de variété de nourriture. Je faisais mes courses à La COOP plus varié que les autres supermarchés mais il n’y en avait qu’un à Lausanne et heureux hasard – celui là se trouvait pas loin de chez moi.
 
-         L’abri anti atomique :
En Suisse – tout le monde est sensé connaître son abris anti atomique. Dans la mesure où je vivais dans un vieil immeuble, mon abri anti atomique se trouvait ailleurs. Les constructions neuves sont toutes munies de bunkers. C’est une des raisons pour lesquelles le prix des habitations est si élevé en Suisse. Par ailleurs, en prévention d’une guerre quelconque chaque personne est tenue d’avoir en réserve à son domicile une certaine quantité d’aliments de base en réserve.

Nuage atomique - Lac de Neuchâtel
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Régulièrement au CHU à l’Hôpital – il y avait des entraînements pour alerte anti atomique également. Ces entraînements se faisaient sans pagaille aucune – avec déplacement des lits des malades etc …
 
 
-         La taxe sur la radio:
En suisse – on payait une taxe sur la radio (transistore à la maison) …. ! 



-         Les impôts: 
En suisse - on peut demander à être imposé "à la source".




A suivre .... 
Deuxième partie : L’organisation Suisse

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