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Le blog de Docteur Parissa Zandi - Médecin Vasculaire / attaché à l'hôpital Européen Georges Pompidou de Paris - FRANCE

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Arrêter de fumer (2) suite et fin

11 Janvier 2013, 18:31pm

Publié par Docteur Parissa Zandi

Une adresse qui a fait ses preuves:

 

Dr Michel CHAST médecin généraliste sait - en UNE SEANCE UNIQUE - faire arrêter de fumer.

Nombreux sont les témoignages de mes patients.

Adresse 13 rue du TRONCHET 75008 PARIS

TEL: 01 47 42 72 46

 

Je tiens à mettre cette adresse. Je suis si en colère qu'aucun gouvernement nulle part au monde n'interdise la vente de ce fléau dont les méfaits sont bien connus aujoiurd'hui et sans conteste.

 

J'ai de la peine de constater  nos enfants se mettret à fumer si jeune .....

 

Faites vous faire un contrôle de vos artères par échographie doppler même quand vous avez arrêté de fumer - pour un "état des lieux" préventif.

 

 

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Un service dédié aux Urgences AORTIQUES à l'Hôpital Européen Georges Pompidou - Paris

31 Août 2012, 07:52am

Publié par Docteur Parissa Zandi

"A l’hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP), une structure originale et unique en France est dédiée à la prise en charge 24h/24 des urgences aortiques. Baptisée SOS Aorte, elle répond au besoin des SAMU et des services d’accueil des urgences de référer le plus rapidement possible ces urgences vitales.

 

L’aorte est le plus gros et le principal vaisseau du corps. Partant du coeur, il distribut le sang oxygéné à l'ensemble des tissus de l'organisme - à l'exception des poumons.

 

Les urgences aortiques regroupent une famille de pathologies de l’aorte qui représentent une urgence médico-chirurgicale absolue. Chaque année, environ 10 000 personnes sont victimes d’accidents très graves de l’aorte : rupture d’anévrisme, rupture aortique, aorte bouchée à l’origine de l’infarctus… Ces pathologies touchent souvent  une population relativement jeune et active, entre 50 et 60 ans.

 

 

C’est pour prendre en charge le mieux possible ces urgences vitales* que le programme SOS Aorte a été mis en place à l’HEGP il y a 3 ans. La prise en charge, pluridisciplinaire, est assurée par une équipe de chirurgiens cardiaques, vasculaires et endovasculaires habitués à travailler ensemble, avec l’appui d’une réanimation spécialisée cardiovasculaire et d’un plateau technique de radiologie interventionnelle sur site.

 

 

Avec SOS Aorte, les équipes se sont organisées pour être en mesure d’accueillir, 24h sur 24, les urgences aortiques, quelque soit la pathologie ou leur provenance. Pour ce faire, un numéro d’appel unique a été mis en place pour les hôpitaux et services de secours susceptibles d’adresser des patients. Au bout du fil, un médecin anesthésiste senior, capable après échange avec l’équipe chirurgicale, de prendre en quelques instants la décision d’admettre ou non le patient au sein de l’unité. Une équipe de chirurgie se prépare alors et confirme, le plus rapidement possible, le diagnostic suspecté du patient admis. Il est ensuite emmené, sans perte de temps, au bloc opératoire.

Depuis sa création en 2009, 287 patients ont été accueillis, contre 174 les trois années précédant la mise en place du dispositif, prouvant ainsi l’efficacité d’une prise en charge coordonnée et organisée. L’année 2012 connaît une augmentation soutenue du nombre de patients dirigés vers SOS Aorte."

 

Source: Web magazine de l'APHP (http://lewebzine.aphp.fr/sos-aorte-a-lhegp/)

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Point sur la prise en charge de l’AVC avec le Pr Amarenco de l’hôpital Bichat Claude Bernard (AP-HP)

28 Avril 2011, 07:43am

Publié par Docteur Parissa Zandi

source: link

 

"A l’occasion de la publication du Palmarès du Figaro Magazine qui a mis à l’honneur plusieurs services de l’AP-HP parmi lesquels le service du Pr Amarenco, chef de service du service de Neurologie et du Centre d’accueil et de traitement de l’attaque cérébrale de l’hôpital Bichat Claude Bernard (AP-HP), retour sur l’approche neuro-interventionnelle, au sein d’une unité de soins intensifs (USI) neuro-vasculaires qui pourrait être l’avenir du traitement de l’attaque cérébrale avec le Professeur Pierre Amarenco (AP-HP) qui répond à nos questions."

 

"Pouvez-vous nous parler de votre approche de prise en charge des AVC ?

Il s’agit d’un traitement en urgence de l’AVC (dans les moins de 3 heures suivant le début des symptômes). Ce traitement consiste a déboucher l’artère occluse par un caillot sanguin à l’intérieur du cerveau (dans 80% des cas, l’AVC est provoqué par un caillot sanguin qui bouche une artère du cerveau). Les 20% restants, c’est une hémorragie qui est en cause. Si l’on peut déboucher l’artère cérébrale moins de 3h30 après son occlusion (après les premiers symptômes d’AVC), le résultat est de 93% de guérison des patients. Toute demi-heure perdue au-delà de 3h30, c’est 20% de guérison en moins.

Pouvez-vous nous rappeler quelles sont les techniques existantes aujourd’hui pour traiter les AVC ?

Il existe actuellement deux traitements pour contrer les AVC :
L’injection intra-veineuse (au pli du coude) d’un médicament appelé Actilyse® (alteplase) permet de guérir le patient dans 40% des cas, mais seulement si l’injection a débuté moins de 3 heures après les premiers symptômes d’AVC. Le défaut de l’injection intra-veineuse de ce médicament est qu’il ne permet de déboucher l’artère occluse du cerveau que dans 25 à 60% des cas.
La délivrance du médicament (alteplase) directement au contact du caillot qui bouche l’artère, en passant par l’intérieur des artères un micro-cathéter. Cette technique permet de déboucher l’artère dans 60 à 70% des cas. Son défaut est qu’il prend du temps (entre 20 minutes et une heure pour atteindre le caillot). Or toute minute perdue c’est 2 millions de neurones détruits.

L’approche du traitement utilisée dans l’étude RECANALISE est de combiner les deux traitements utilisés. Comment se déroule l’intervention ?

En pratique, dès que le patient atteint d’un AVC arrive à l’hôpital, il reçoit immédiatement le traitement alteplase par voie veineuse (si le patient est vu moins de 3 heures après le début des symptômes d’AVC) et immédiatement on ponctionne son artère fémorale pour monter le cathéter au contact du caillot dans le cerveau. Lorsque le cathéter arrive au contact, on arrête l’injection intraveineuse d’alteplase, et l’on injecte l’alteplase par le cathéter directement dans le caillot pour finir de le dissoudre. Si la dose complète d’alteplase (que l’on ne peut pas dépasser) ne suffit pas pour finir de déboucher l’artère, alors, le neurologue interventionnel « capture » le caillot au moyen d’un lasso situé au bout du catheter. En tirant sur le lasso, le caillot est emprisonné à l’intérieur du cathéter ; le cathéter est retiré, et le caillot avec.

Quels sont les bénéfices selon vous de ce mode de prise en charge ?

Le nombre de guérison immédiate est très important : 60% des patients traités par la nouvelle méthode comparativement à 39% des patients traités par voie intraveineuse conventionnelle. Enfin, 57% des patients traités par la nouvelle technique ont été guéris dans les 3 mois comparativement à 44% des patients traités par la méthode conventionnelle. Un des résultats les plus remarquables est que plus vite l’artère est débouchée, plus de chance a le patient de guérir dans les 3 mois.

Une autre nouveauté est que nous montrons que l’intégration complète d’une activité endovasculaire systématique à une unité de soins intensifs neurovasculaires, en collaboration avec le service de radiologie, est efficace et permet de guérir plus de patients. Ce bénéfice n’est pas seulement dû à la technique des médecins, mais surtout à la logistique fournie par l’unité neurovasculaire avec des infirmières formées, entraînées, connaissant les procédures et un matériel en permanence prêt et disponible pour les actes de thrombolyse intraveineuses et intra-artérielles. Cette logistique, disponible 24 heures sur 24, 365 jours par an, est en fait l’élément clef de la réussite de l’étude RECANALISE et elle est à mettre au crédit des Cadres de Soins et du Cadre Supérieur Infirmier et de leurs équipes.

Cette approche neuro-interventionnelle semble très efficace, est-ce qu’elle pourrait devenir l’avenir du traitement de l’attaque cérébrale ?

Dans les prochaines années, on peut anticiper que la neurologie interventionnelle va se développer au sein des unités de soins intensifs (USI) Neuro-vasculaires, comme nous avons vu, au cours des années 90, se développer la cardiologie interventionnelle au sein des unités de soins intensifs (USI) cardiologiques.

Quelle tranche d’âge touche les AVC ? Pouvez-vous nous rappeler les symptômes les plus courants des AVC ?

L’AVC touche les personnes de tous âges : La moyenne d’âge des patients atteints d’AVC est de 73 ans Mais parmi les 150 000 français atteints d’AVC chaque année, 20% (30 000) sont des sujets de moins de 55 ans.

Les symptômes les plus courants des AVC sont au nombre de 6 : 1. une faiblesse musculaire ou une paralysie : on ne peut plus bouger une partie de son corps d’un côté ; toutes les parties du corps peuvent être touchées. Mais le plus souvent, il s’agit de la face, du bras, de la main et/ou de la jambe. Très fréquemment, la face, le bras et la jambe du même côté sont atteints en même temps on parle d’Hémiplégie (Perte de la possibilité de faire des mouvements avec les membres du même côté du corps - ex : membre inférieur et supérieur droit). Quand les mouvements sont possibles mais avec moins de force, on parle d’hémiparésie) 2. une perte de la sensibilité : on sent un engourdissement ou une insensibilité d’une partie du corps 3. une difficulté du langage : il s’agit, soit d’une gêne pour articuler (appelée Dysarthrie : Difficulté à articuler les mots, à ne pas confondre avec l’aphasie.), soit d’un trouble du langage (Aphasie : Trouble du langage mêlant des difficultés d’expression et de compréhension, à des niveaux variables) portant sur l’expression (mutisme, difficulté à trouver les mots ou jargon avec mots inintelligibles) et pouvant être associé à des difficultés de compréhension 4. un trouble visuel : soit on perd brusquement la vision d’un oeil (cécité unilatérale) ou plus rarement des deux, soit on perd la vision de la moitié du champ visuel des deux yeux en même temps (Hémianopsie : Diminution ou perte de la vision de la moitié du champ visuel (gauche ou droit)), ou encore, on voit soudain les choses en double (Diplopie, on voit deux fois le même objet au lieu d’un seul : vision double) 5. perte de l’équilibre ou de la coordination des mouvements des membres : le sujet marche soudain comme une personne ivre ou il ne tient plus debout 6. un mal de tête, d’apparition brutale, inhabituel et très intense

D’autres symptômes d’AVC sont moins fréquents : Troubles de la conscience pouvant aller de la somnolence au Coma (Etat de perte de la conscience. Le patient ne répond plus ou partiellement aux stimulations extérieures. Il n’y a plus de mouvement spontané).

En cas de symptômes d’AVC, il n’y a pas une minute à perdre, il faut appeler le 15 ou le 112. L’AVC est une urgence « toute minute perdue c’est 2 millions de neurones détruits ». "

 

Pour plus d’informations sur les AVC : http://www.attaquecerebrale.org

Propos recueillis par Sandrine Boidy-Pruvot (AP-HP) - 1ère diffusion août 2009

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Réeducation dans les suites d'un AVC - ouverture d'un service spécialisé à l'Hôpital Rotchild à Paris

25 Mars 2010, 08:01am

Publié par Docteur Parissa Zandi

Le nouveau Rothschild ouvre bientôt ses portes
"La construction du nouveau Rothschild s’achèvera bientôt et le nouveau bâtiment accueillera ses premiers malades en juin 2010.

Enjeu fort de la recomposition du paysage hospitalier que conduit l’AP-HP depuis plusieurs années pour mieux répondre aux attentes de la population d’Ile de France, cette opération de reconversion vise à faire de Rothschild un hôpital de proximité de l’Est parisien et un hôpital de référence pour le handicap, les besoins du grand âge et l’odontologie dans un cadre architectural et technique innovant.

Le nouveau Rothschild offrira une palette complète de soins de rééducation et de gériatrie avec 310 lits (278 lits de SSR et 32 lits de gériatrie aiguë), 20 places de jour et 55 fauteuils dentaires.

Un hôpital de proximité pour l’Est parisien

L’hôpital Rothschild proposera une prise en charge en rééducation et en gériatrie adaptée aux habitants des arrondissements de l’Est parisien qui, faute de places intra-muros, étaient jusque-là le plus souvent hospitalisés loin de leur domicile et de leurs proches. Il travaillera en étroite collaboration avec les autres hôpitaux du groupe , Saint Antoine et Tenon.

Transféré de la rue Garancière (Paris 6ème), le centre d’odontologie du nouveau Rothschild offrira des soins dentaires pour tous les âges de la vie : urgences odontologiques de l’enfant et de l’adolescent, chirurgie buccale ambulatoire et de réhabilitation orale pour les patients externes et pour les hospitalisés.

Un hôpital de référence

Dans le domaine des soins de rééducation, Rothschild sera un établissement de recours à vocation régionale et nationale, en particulier dans le domaine neuro-orthopédique : pathologies des os et articulations et de la moelle épinière (sclérose en plaques, paraplégies, syndromes de la queue de cheval et pathologies nerveuses et musculaires de l’adulte), avec une expertise spécifique dans l’évaluation et la rééducation des troubles de la marche et de l’équilibre et pour les suites d’AVC (Accident Vasculaire Cérébral).

En gériatrie, il développera la prise en charge des patients âgés polypathologiques et ouvrira des unités spécialisées dans les troubles cognitivo-comportementaux (maladies d’Alzheimer et troubles apparentés) et l’oncogériatrie.

Tous les métiers médicaux et paramédicaux de la rééducation et de la gériatrie coopéreront dans une approche interdisciplinaire autour du patient : médecins gériatres et spécialistes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, psychomotriciens, ergothérapeutes, diététiciens, orthophonistes, pédicures, podologues, assistantes sociales, psychologues… seront réunis pour développer des prises en charge globales, en collaboration étroite avec la ville et tous les partenaires du maintien à domicile.

Lieu de formation initiale et continue universitaire à rayonnement national, le service d’odontologie conjuguera activités de proximité et activités de recherche et de traitement de pointe concernant les pathologies dentaires les plus lourdes et complexes.

Un cadre architectural et technique innovant

Le bâtiment du nouveau Rothschild sera exemplaire en termes d’ergonomie, d’accessibilité et d’éclairement naturel. Adapté au handicap dans ses moindres détails, il mettra à disposition des patients et des professionnels de santé des locaux et des d’équipements modernes et spécialisés : plateau technique de rééducation centralisé avec toutes les nouvelles technologies, complété par des salles de rééducation de proximité au niveau des secteurs d’hospitalisation, espace de balnéothérapie, aire d’essai de fauteuils roulants et parcours de déplacement, jardin, salle de sport …Ne comptant que des chambres individuelles, le nouveau Rothschild favorisera l’autonomie du patient handicapé : domotique, accès au réseau informatique, salles de bains munies de baignoires à hydro-sons … Patios, jardins et nombreux lieux de vie et de convivialité en feront un cadre de vie et de travail très agréable.

De nouveaux recrutements vont permettre de compléter, dans tous les métiers, les effectifs professionnels déjà présents pour accompagner l’ouverture progressive, à partir de juin 2010, de ce nouveau bâtiment."

Source: Magazine de l'APHP

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Hopital LARIBOISIERE - centre de référence pour les Maladies Vasculaires rares du cerveau et de l'Oeil

25 Mars 2010, 07:55am

Publié par Docteur Parissa Zandi

"A l’occasion de la semaine du cerveau du 15 au 21 mars 2010, l’AP-HP présente l’un de ses hôpitaux phares en matière de neurologie et plus particulièrement le Centre de Référence pour les Maladies Vasculaires Rares du Cerveau et de l’Oeil (CERVCO) de l’hôpital Lariboisière (AP-HP).

Labellisé en 2005 par le Ministère de la Santé et coordonné par le Professeur Hugues Chabriat, ce centre réunit les services de l’hôpital spécialisés dans la prise en charge des pathologies vasculaires rares de la rétine, du cerveau ou de la moelle épinière (neurologie, ophtalmologie, génétique moléculaire, neuroradiologie, neurochirurgie, anatomopathologie, et le centre d’urgence céphalées).

Si les missions du centre sont multiples, la préoccupation de ces équipes pluridisciplinaires est avant tout d’améliorer la prise en charge des patients souffrant de diverses affections vasculaires rares familiales ou sporadiques du système nerveux central et de la rétine.

Les pathologies prises en charge par le CERVCO

Les pathologies suivies par le CERVCO répondent aux critères de maladies rares (moins de une personne sur 2000 concernées dans la population) ; pour plusieurs d’entre elles, l’épidémiologie reste actuellement très imprécise et parfois limitée à la découverte de quelques familles en France. Il s’agit d’affections vasculaires parfois graves pouvant compromettre les capacités fonctionnelles ou l’autonomie des patients.

Certaines de ces affections sont responsables de lésions limitées au cerveau (ex : CADASIL responsable de petits infarctus ou maladie de Moya-Moya à l’origine d’infarctus ou d’hémorragies cérébrales). D’autres maladies touchent principalement la rétine comme la maladie de Coats. Il existe aussi des maladies familiales qui peuvent être responsables d’une atteinte cérébrale et de lésions de la rétine comme la maladie du collagène de type IV qui fragilise les vaisseaux.

Le diagnostic de ces affections est parfois possible grâce à l’imagerie ou à la génétique, de nombreuses années avant l’apparition tardive des premiers symptômes neurologiques ou visuels, ce qui peut être à l’origine de difficultés de prise en charge très spécifiques au plan médical et/ou psychologique.

Un site d’information dédié : www.cervco.fr

Le centre a ouvert un site internet dédié aux professionnels de santé - médecins et non médecins – et patients.

Ce support d’information contribue à améliorer la prise en charge en relation avec l’ensemble des cliniciens et en coordination avec les associations de familles concernées. Des informations utiles aux malades, à leurs familles, aux médecins et soignants prenant en charge ces pathologies y sont disponibles. Enfin, il participe à améliorer les connaissances des mécanismes et des traitements de ces affections grâce aux recherches développées au sein et en dehors du centre.

Vous trouverez toutes les informations concernant le centre de référence et les pathologies concernées sur www.cervco.fr. Les détails pratiques et les feuilles de consentement pour réaliser les tests génétiques éventuels sont disponibles sur ce site."

Source: Magazine de l'APHP

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Centre de Médecine Préventive Cardio-Vasculaire - Hôpital Européen Georges Pompidou

17 Août 2009, 20:52pm

Publié par Docteur Parissa Zandi

Le CMPCV (Centre de Médecine Préventive Cardio – Vasculaire) a déménagé de Broussais en novembre 2008 pour rejoindre de Pôle Cardio Vasculaire d’HEGP sous une nouvelle dénomination : Service de Cardiologie Préventive. Ce service dirigé par M. le Pr Alain Simon – a pour visée le dépistage et la prise en charge des patients à haut risque cardio-vasculaire. Le recrutement des patients se faisait classiquement par l’intermédiaire de Médecins du Travail membre du réseau PCV Métra collaborant avec ce service depuis les années 1990. Depuis quelques années la collaboration s’étend à de plus en plus de généralistes et de cardiologues non hospitaliers ainsi qu’à d’autres spécialités comme la médecine interne dans le cadre de collaborations transversales pour des patients porteurs du VIH ou de maladies inflammatoires chroniques.

Si le dépistage :
- des patients à haut risque en particulier ceux ayant déjà eu un événement cardio vasculaire dans leur vie ou les diabétiques
- et des patients à faible risque
est facile pour tout praticien 
l’effort du service se concentre sur les patients à risque intermédiaire. Une série d’examens cliniques, biologiques et imageries tente de dépister le ou les paramètres qui permettraient de reclasser ces patients NON SYMPTPATIQUES (qui vont bien et ne se plaignent de rien) d’un risque intermédiaire à haut risque – dont la prise en charge en particulier en terme de médication et surveillance biologique et imagerie est plus vigoureuse et intensive.

Parallèlement, divers paramètres utilisés dans ce service pour l’évaluation du risque cardio vasculaire font l’objet de recherche physiologique (marqueurs du risque comme les microparticules dans la constitution de la plaque d’athérome) en collaboration avec l’unité 970 de l’INSERM, de recherche méthodologique (mise au point d’outils d’analyse d’image par exemple) en collaboration avec des ingénieurs sud américains (programme Ecos / entre l’université Paris V et la fondation FAVALORO de Buenos Aires), et de recherche thérapeutique dans le cadre d’essais cliniques avec des laboratoires pharmaceutiques.

Dans la pratique : Le service est organisé en consultations :
soit vous êtes adressés par un médecin,
soit vous prenez directement contact :
Tel : 01 56 09 54 44 ou 01 56 09 55 41


Après cette prise de contact qui comporte une consultation avec un médecin cardiologue ou médecin vasculaire– seront programmés éventuellement pour vous une série d’examen en hospitalisation de jour ainsi qu’une consultation avec une diététicienne.

Habituellement le suivi des patients à haut risque par la suite se fait 2 x/ an en hospitalisation de jour.
Pour les autres patients, le suivi se fait tous les 2-3 ans.

Je remercie M. le Dr Gilles CHIRONI (MCU-PH – Centre de Médecine Préventive Cardio-Vasculaire HEGP) pour le temps qu’il m’a consacré pour l’élaboration de cette petite page de présentation du service. Pour en savoir plus sur le service cliquez ici et ici (en cours de rédaction)

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Planches anatomiques tri dimentionnelles / les bonnes adresses du Dr Laurent MARTELLI

30 Janvier 2008, 01:08am

Publié par Docteur Parissa Zandi

 

Les bonnes adresses chinées sur le net 
de Mon Maître - un de mes enseignants
qui m'a beaucoup appris
qui reste un modèle pour moi 
tant par ses qualités humaines,
son humilité, que par son savoir faire
 M. le Dr Laurent Martelli 
Médecin Vasculaire - Explorations vasculaires 
Echographies Doppler 
Attaché à l'Hôpital Européen georges Pompidou 
Adresse de son cabinet:
 
14, place Adolphe Chérioux - 75015 paris
tel: 01 45 31 20 70


Il nous fait partager un site chiné sur le web:
visiblebody.com

 site en langue anglaise
qui met à disposition 
des planches anatomiques tri dimentionnelles
magnifiques

l'inscription est gratuite

très utiles en particuliers
pour ceux qui effectuent 
des Explorations Echographie / Doppler.

ludique en version simplifié
pour les cours de sciences de vos enfants ...


 

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Que faire en cas de survenue d'effet indésirable d'un médicament?

22 Décembre 2007, 20:00pm

Publié par Docteur Parissa Zandi

Tolérance d'un médicament - VIGILANCE!

Klimt - Mother and Son
undefinedOn entend par médicament tout traitement prescrit sous quelque forme galénique que ce soit : comprimés, gélules, pilules, poudre pour suspension buvable, gouttes, ampoules, injections, topiques à application locale (solutions, pommades, crèmes ….) ...  – y compris les traitements par homéopathie et mésothérapie.

  
Ces effets secondaires ou indésirables peuvent apparaître même avec des médicaments que vous avez jusque là bien tolérés.
  
Les principaux effets secondaires des médicaments sont généralement indiqués dans la notice – rubrique effets indésirables – jointe dans la boite du médicament – mais pas tous !
 
Par ailleurs, les médicaments peuvent avoir des interactions médicamenteuses ensemble si vous prenez plusieurs médicaments.
 
Ils peuvent aussi avoir des interactions avec certains aliments.
 
Toutes ces informations sont généralement signalées sur la notice du médicament. Là encore, pas tous !
 
C’est ainsi qu’ il peut arriver qu’une personne présente des symptômes dont la nature, la sévérité ou l’évolution ne corresponde pas aux informations décrites dans le Résumé Caractéristique du Produit.
 
C’est pourquoi il est important d’en faire le signalement non seulement pour vous mais aussi pour des utilisateurs futurs – à titre indicatif et préventif de Santé Publique:
Lorsqu'un médicament est mis sur le marché, ses effets ont été observés sur une population restreinte et homogène. Les risques encourus lors d'une utilisation à plus large échelle et à plus long terme ne peuvent être entièrement connus. Il est donc de l'intérêt de tous d'avoir un système de suivi efficace au service du malade. Les résultats des enquêtes de pharmacovigilance sont présentés à la Commission Nationale de Pharmacovigilance qui est chargée de proposer au Directeur général de l'AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire et les Produits de Santé) les mesures appropriés. Celles-ci peuvent aller de la modification des informations délivrées sur le médicament en cause à en changer les indications, prévoir des précautions d'emploi supplémentaires ... à la suspension de sa commercialisation, en fonction de la gravité des effets signalés et de l'estimation de son rapport bénéfice/risque.

 





Dans le domaine de la Médecine Vasculaire
les médicaments qui nécessitent des précautions d'emploi très particulières sont les anti coagulants:
les HEPARINES, les NOUVEAUX  ANTI THROMBOTIQUES, et les AVK (Anti Vitamines K).

Mais aussi les Anti Agrégants Plaquettaires ainsi que les Statines.






QUE FAIRE?
PREMIERE DEMARCHE
Lorsque vous présentez des symptômes et vous suspectez l’incrimination d’un médicament (soit intolérance, soit effets indésirables, soit incompatibilité d’association médicamenteuse, soit interaction alimentaire), la première démarche à faire est de vous adresser idéalement au médecin qui vous a prescrit ce médicament ou votre médecin traitant.
Il vous est possible de joindre directement le Centre de Pharmacovigilance de votre secteur par téléphone. Les centres de pharmaco vigilance ne sont pas ouverts au public mais joignables téléphoniquement. Quoiqu’il en soit le Centre vous demande toujours les coordonnés de vos médecins prescripteurs pour se mettre en contact.



DEUXIEME DEMARCHE 
La seconde notion importante est de donner à votre médecin la liste de l’ensemble des médicaments que vous prenez – c’est primordial. Pensez y à chaque fois que vous consultez un médecin y compris votre médecin traitant – votre traitement peut avoir été modifié par un spécialiste qui vous suit – ou pour une autre raison de façon ponctuelle.
 
Votre médecin saura s’il faut poursuivre la piste d’incrimination de votre traitement ou vous fournir une explication concernant les signes que vous présentez.
 
Si un médicament est suspecté être à l’origine de vos symptômes, votre médecin saura évaluer si vous devez poursuivre ce traitement, s’il y a des précautions à prendre pour la poursuite de prise de votre traitement ou s’il y a lieu de l’interrompre et comment.



TROIXIEME ELEMENT IMPORTANT
Il est important de ne pas arrêter à votre initiative votre traitement. L’arrêt brutal de certains traitements peut entraîner des effets non désirables difficiles par la suite à gérer…




Centres de Pharmaco Vigilance
Votre médecin pourrait juger utile de prendre contact avec un centre de Pharmaco Vigilance.
La pharmacovigilance a pour but d'actualiser en permanence l'évaluation des risques et d'identifier les effets éventuels inattendus. Elle répond ainsi à un objectif de prévention et de réduction des risques liés aux médicaments.
 
Les laboratoires pharmaceutiques ont un numéro répondant pour ce type d’information. Le numéro de téléphone à appeler se trouve généralement sur la notice du médicament et sur le Vidal des médicaments.
 
L’idéal serait de joindre un Centre de Pharmaco Vigilance de l’Assistance Publique.
 
Lorsqu’un centre de pharmaco vigilance est contacté, un imprimé est à remplir pour déclaration d’un effet indésirable (imprimé cerfa) – mais toutes formes de déclaration (par ex : téléphone,  fax, compte-rendu d'hospitalisation ou une observation médicale) sont considérées comme recevables.
Le déclarant est informé de la suite de sa déclaration.
 
 
Il existe 31 Centres de Pharmaco Vigilances (CRPV) répartis sur l’ensemble du territoire français. Ils ont chacun un territoire géographique d’intervention et sont implantés au sein d’un service de pharmacologie clinique ou toxicologie clinique d’un établissement public de santé. Ces centres sont reliés entre eux et à l’AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire et les Produits de Santé) par une banque de données située à l’AFSSAPS.
 

Les missions des Centres Régionaux de Pharmacovigilance 
sont de:
- Recueillir, détecter, et de valider les effets indésirables;
- Transmettre à l’AFSSAPS les effets indésirables en vue de leur enregistrement;
- Réaliser les enquêtes de pharmacovigilance (mission d’expertise) ;
- Répondre aux demandes de renseignements des professionnels de santé et des patients ;
- Participer à formation des professionnels de santé.




Centres de Pharmacovigilance pour Paris et Région Parisienne
 
6 centres de pharmacovigilance :


- Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP):
Assure la pharmacovigilance des 1ier , 14ième , 15ième, 16ième arrondissements de Paris ainsi que du département 92 (les Hauts-de-Seine)
Tel : 01 56 09 39 88
Télécopie : 01 56 09 39 92
 
Concernant HEGP
Le centre de pharmaco vigilance :
est ouvert du lundi au vendredi de 9H à 17H – sauf les jours fériés.
 
Chef de Service : M. le Pr Stéphane Laurent.
Médecin Responsable du Centre : Mme le Dr Agnès LILLO-Le LOUËT.
Equipe médical de contactMme le Dr Roya NILI (médecin) et Mme le Dr Sadika HESSAINE (médecin) , Mme le Dr Christine LE BELLIER (pharmacien) .
  
 
- Fernand Vidal :
seul centre joignable 7 jours sur 7 et 24H/24 pour les URGENCES 
(samedi - dimanche- jours fériés joindre le Centre anti Poison: 01 40 05 48 48)
Tel : 01 40 05 43 34
Assure la pharmacovigilance des 2ième, 9ième ; 10ième, 17ième, 18ième, 19ième  arrondissements de Paris ainsi que des départements 78 (les Yvelines) et 95 (le Val d’Oise)
  
  
- Pitié Salpêtrière :
Assure la pharmacovigilance des 5ième, 8ième , 13ième arrondissements de Paris ainsi que du département 28 (l’Eure et Loire)
Tel : 01 42 16 16 79

 
 
- Saint Antoine :
Assure la pharmacovigilance des 3ième, 4ième , 11ième ,12ième ; 20ième arrondissements de Paris et du département 93 (la Seine Saint-Denis)
Tel : 01 43 47 54 69
  
  
- Cochin Port-Royal :
Assure la pharmacovigilance des 6ième, 7ième arrondissements de Paris ainsi que du département 91 (l’Essone)
Tel : 01 40 48 82 13
 



- Henri Mondor (Créteil) :
Assure la pharmacovigilance des départements 77 (la Seine et Marne) et 94 (le Val de Marne)
Tel : 01 49 81 47 00
 

 
 
Propos recueillis auprès de Mme le Dr. Roya NILI  (Service de Pharmacologie Clinique - Hôpital Européen Georges Pompidou)

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HEGP - Présentation du Service de Médecine Vasculaire et HTA

13 Décembre 2007, 12:06pm

Publié par Docteur Parissa Zandi



HEGP-4.jpg
 


Le service de Médecine Vasculaire et d’HTA 
fait partie du 

Pôle : Cardio-vasculaire - Rénal - Métabolique de

 l’HEGP. (pour plus de détail cliquer sur le lien)


Responsable du pôle : Pr Michel DESNOS

Liste des consultations

Consultation(s)
Consultation(s)
Consultation(s)
Consultation(s)
Consultation(s)

 

Le service de Médecine Vasculaire et d’HTA

Est situé au 7ième étage pôle A de l’HEGP

Il comprend :

49 Lits d’hospitalisation répartis en:

  •  

  • 23 lits de court séjour
  •  

     

  • 16 lits d’hôpital de semaine
  • regroupant les patients atteints de Maladies Vasculaires et Hypertension Artérielle .
  •  

     

  • 10 lits d’hôpital de jour
  • consacrés aux patients atteints de Maladies Vasculaires, HTA ou patients atteints de maladies Néphrologiques (reins) dont les patients dialysés.

 

 

 

 

  Consultations :
  • la moitié des consultations sont des consultations consacrées:
  • aux patients atteints d’Hypertension Artérielle

    Aux pathologies Vasculaires autres – en particuliers patients atteints de maladies des artères, des veines et de la microcirculation (maladie de Raynaud, Sclérodermie).

     
  • tel: RDV de consultation: 01 56 09 20 72 ou  29 72 
  •  

     

 

  • Centre de Référence
  • Le Service de Médecine Vasculaire et HTA est également 
    Centre de Référence des Maladies Vasculaires Rares regroupant le syndrome d’Ehler-Danlos, les fibrodysplasies artérielles, la maladie de Takayash, la maladie de Burger et la Bicuspidie de la valve aortique
    Les lymphoedèmes primitifs étant orientés plutôt vers 
    l’Hôpital Cognac Jay (centre de référence des lymphoedèmes primitifs).

    tel: RDV de consultation: 01 56 09 50 41 


     


     



    Collaboration étroite et complémentaire


    Avec le service de Pneumologie d'HEGP de M. le Pr Guy MEYER: les patients adressés pour Embolie Pulmonaires Aigüe ne nécessitant pas de traitement par fibrinolyse sont orientés vers le Service de Médecine Vasculaire et HTA.


    Avec le service de Dermatologie
    de l’Hôpital St Louis de Paris
    dirigé par M. Le Professeur Louis DUBERTRET
     : les explorations vasculaires sont effectuées à HEGP en particuliers pour les patients hospitalisés pour Ulcères de jambe.



    Avec le service de Mme le Dr Clélia DEBURE – Service de Rééducation Fonctionnel Vasculaire de Broussais (56 lits). Ce service est le seul service de rééducation fonctionnel vasculaire de Paris.


    Avec le Service Neurologie Vasculaire de M. Pr Jean-Louis MAS à l’Hôpital Saint Anne
     :
    1 Praticien Hospitalier du service de Neurologie Vasculaire est présent 5 jours sur 7 pour avis spécialisé pour les patients de l’HEGP.



 

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Lien utile - concernant les Consensus Médicaux

12 Décembre 2007, 22:35pm

Publié par Docteur Parissa Zandi

Lien utile et régulièrement mis à jour:

www.bmlweb.org/consensus_lien.html


répertorie 
les lignes directrices et les consensus médicaux
ainsi que les référentiels élaborés pour l'évaluation des pratiques professionnelles
 classement par spécialité
et par date






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