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Le blog de Docteur Parissa Zandi - Médecin Vasculaire / attaché à l'hôpital Européen Georges Pompidou de Paris - FRANCE

Une mutation génétique en cause dans des formes familiales d’anévrysme de l’aorte

9 Mai 2014, 06:29am

Publié par Docteur Parissa Zandi

"Des équipes de l’AP-HP* et de l’Inserm**, en collaboration avec une équipe de l’université du Texas*** viennent de démontrer l’implication du gène TGFβ2 dans des formes familiales d’anévrysme de l’aorte. Cette découverte ouvre de nouvelles possibilités diagnostiques, et probablement thérapeutiques pour cette pathologie, dont la prise en charge actuelle consiste à surveiller la progression pour proposer à temps la chirurgie de remplacement aortique. Le point sur ces travaux, qui ont fait l’objet d’une publication le 8 juillet 2012 dans la revue Nature Genetics.

L’anévrysme de l’aorte thoracique est une maladie silencieuse qui se traduit par la dilatation progressive de l’aorte qui peut finir par se rompre et entraîner le décès du patient. Il est donc important de la reconnaître à temps. En cas de forme familiale, il est de règle de répéter les échographies pour vérifier l’absence d’apparition d’une dilatation aortique chez les apparentés. La prise en charge est actuellement limitée au traitement béta-bloquant qui n’a pas démontré son efficacité en dehors du syndrome de Marfan, et à la chirurgie lorsque la dilatation atteint un niveau critique.

La coopération entre le Centre National de Référence pour le Syndrome de Marfan et apparentés où sont réalisés le diagnostic et la surveillance des patients et de leurs familles et l’INSERM U698 (Pr Guillaume JONDEAU et Catherine BOILEAU) a permis de démontrer l’implication d’un gène particulier dans le développement de ces anévrysmes. En effet, une mutation « stop » du gène permettant la synthèse de la molécule TGFβ2  normalement libérée par les cellules musculaires lisses de la paroi aortique, a été identifiée comme étant l’anomalie biologique initiale responsable d’anévrysme dans 4 familles (3 françaises et une grande famille américaine).

«  Ces résultats permettront de développer des outils de diagnostic d’anévrysme ou de risque de développement d’un anévrysme chez les différents membres d’une famille donnée. Ils sont également utiles pour établir le pronostic des patients, la chirurgie semblant ici nécessaire tardivement comparée à d’autres formes génétiques d’anévrysme,  explique le Pr Jondeau.  » Enfin, ils permettront d’ouvrir des perspectives thérapeutiques intéressantes, par exemple en renforçant le signal de la molécule TGFβ2« .  Pour le Pr Catherine Boileau, cette découverte devrait permettre de pouvoir dès maintenant proposer un diagnostic moléculaire chez les apparentés à risque dans les familles.

* hôpital Bichat – Centre National de référence Maladies Rares Marfan et apparentés et hôpital Ambroise Paré – Service de Biochimie et de Génétique moléculaire)

** Unité 698 « hémostase, bio-ingéniérie, immunopathologie et remodelage cardiovasculaire »

*** Equipe de Diana Milewicz, Université du Texas, Houston"

 

Source: MAGAZINE de l'APHP

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Arshid AZARINE concert au SUNSET à PARIS le 6 décembre 2013

3 Novembre 2013, 11:31am

Publié par Docteur Parissa Zandi

 

Bannière Home nov 2013
SUNSET

Infoline +33 (0)1 40 26 46 60

 

http://www.sunset-sunside.com/2013/12/artiste/1254/1921/

 

 

 

 

Trio

Pour la sortie de l’album “Persian sketches for piano”

Arshid Azarine – piano ; HabibMeftah Boushehri – voix, percussions ; Hervé de Ratuld – basse

 

 

“Le jour, il exerce comme radiologue cardiovasculaire, la nuit, il compose au piano de douces mélodies aux intonations persanes, variations jazz et contemporaines, gravées en solo pour la première fois sur le disque Persian Sketches” Télérama Anne Berthod.

 

 

Persians sketches, c’est le jazz en filigrane de miniatures persanes empreintes de rêveries entre fugue et nostalgie. Le soleil d’Iran.        link

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Nouvelle AMM pour la Tinzaparine ( Innohep®)

26 Septembre 2013, 08:16am

Publié par Docteur Parissa Zandi

innohep

 

Innohep( Tinzaparine-Léo Pharma) vient d’obtenir une indication supplémentaire pour le traitement prolongé de la maladie thrombo-embolique veineuse (MTEV) symptomatique et pour la prévention de ses récidives, chez les patients atteints d’un cancer en évolution et/ou en cours de chimiothérapie.
Innohep devient donc la seconde HBPM à obtenir l’AMM dans cette indication, après la dalteparine ( Fragmine - Pfizer)

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ASPIRINE en prévention de la maladie thrombo embolique veineuse

26 Septembre 2013, 08:04am

Publié par Docteur Parissa Zandi

ASPIRINE en prévention de la maladie thrombo embolique veineuse

D’après Brighton T, Eikelboom J, Mann K et al. Low-dose aspirin for preventing recurrent venous thromboembolism. N Engl J Med. 2012 Nov 22;367(21):1979-87

Les résultats de l’étude WARFASA (the Warfarin and Aspirin study)combinés à ceux de l’étude ASPIRE (Aspirin to Prevent Recurrent Venous Thromboembolism )publiées respectivement en mai et en novembre 2012 dans the New England  Journal of Medecine , tentent  à démontrer que:

 

l’aspirine (100 mg/j) administré après ARRÊT des AVK au bout de 18 mois de traitement

permet de prévenir les récidives de thromboses veineuses profondes

 

et

 

de réduire les évènements vasculaires majeurs.

 

avec un risque hémorragique 10 fois moins important que les AVK

avec une réduction de l'incidence de thrombose veineuse de 20% et d' embolie pulmonaire de 69%.

 

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Recomamndations Internationales concernant thrombose veineuse et CANCERS

26 Septembre 2013, 07:55am

Publié par Docteur Parissa Zandi

Recommandations internationales, résumé

Vous trouverez sur cette page le résumé et traduction des recommandations internationales, par P. Debourdeau et A Long.

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1-Traitement initial de la MTEV (10 premiers jours)
2-Traitement au long cours de la MTEV (> 10 jours -> 3 à 6 mois).
3-Récidive de MTEV
4-Nouveaux anticoagulants oraux”
5-Prophylaxie de la MTEV en milieu chirurgical chez les patients atteints de cancer.
6-Prophylaxie de la MTEV en milieu médical chez les patients atteints de cancer
7-Situations spéciales”
8-Traitement de la thrombose veineuse sur cathéter central symptomatique.
9-Prophylaxie de la thrombose veineuse sur cathéter central

 


 
 
1-Recommandation pour le traitement initial de la MTEV chez les patients atteints de cancer

1- Les HBPM sont recommandées pour le traitement initial de la MTEV chez les patients atteints de cancer. [Grade 1B].
Valeurs et préférences : Les HBPM sont plus faciles à utiliser que les HNF

2- Le fondaparinux et les HNF peuvent être également utilisés dans le traitement initial de la MTEV chez les patients atteints de cancer. [Grade 2D].
Valeurs et préférences : Le fondaparinux est plus facile à utiliser que les HNF.

3- La thrombolyse de la MTEV constituée ne peut être décidée qu’au cas par cas chez les patients atteints de cancer, avec une attention extrême vis-à-vis des contres indications, notamment en cas de risque hémorragique (métastase cérébrale) [Avis d’experts basé sur le faible niveau d’évidence des publications de faible qualité et sur le haut risque d’hémorragie en cas de thrombolyse].
Valeurs et préférences : Un avis spécialisé est recommandé avant décision de thrombolyse.

4- La pose de filtre cave peut être envisagée dans le traitement initial de l’EP ou de la TVP chez le patient cancéreux en cas de contre indication aux anticoagulants ou de récidive d’EP malgré un traitement anticoagulant optimal. Une réévaluation périodique des contre indications est recommandée et les anticoagulants doivent être repris dès qu’ils sont sans danger. La pose de filtre cave n’est pas indiquée dans la prévention primaire de la MTEV au cours du cancer. [Avis d’experts basé sur le faible niveau d’évidence des publications de faible qualité et sur l’absence de données sur le rapport bénéfice / risque].
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2-Traitement au long cours de la MTEV

1- Les HBPM sont préférées aux AVK pour le traitement de maintenance (10 jours à 3 mois) et au long cours (au-delà de 3 mois) de la MTEV chez les atteints de cancer
[Grade 1A].
Valeurs et préférences L’injection quotidienne d’HBPM peut représenter une contrainte pour les patients.

2 L’idraparinux n’est pas recommandé pour le traitement de maintenance (10 jours à 3 mois) et au long cours (au-delà de 3 mois) de la MTEV chez les patients atteints de cancer. L’idraparinux n’est actuellement pas commercialisé [Grade 2C].
Valeurs et préférences : L’idraparinux une injection par semaine est plus facile à utiliser que les HBPM ou l’HNF.

3 Les HBPM devraient être utilisées pour une durée minimale de trois mois pour traiter la MTEV constituée chez les patients atteints de cancer, cependant les patients ont été traités six mois dans les études les plus importantes sur la question. [Grade 1A].
Valeurs et préférences L’injection quotidienne d’HBPM peut représenter une charge pour les patients.

4 Après 3 à 6 mois de traitement, la décision de poursuivre ou d’arrêter les anticoagulants (AVK ou HBPM) doit être basée sur une évaluation individuelle du rapport bénéfice / risque, de la tolérance, de la préférence des patients et de l’activité tumorale [Avis d’experts en l’absence de données disponibles]
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3-Recidive MTEV chez les patients atteints de cancer

En cas de récidive de MTEV, trois options peuvent être envisagées :
- arrêt des AVK et prescription d’HBPM chez les patients traités par AVK
- augmentation des doses d’HBPM chez les patients traités par HBPM
- insertion de filtre cave
[Avis d’experts basé sur le faible niveau d’évidence des publications de faible qualité et sur l’absence de données sur le rapport bénéfice / risque].
Valeurs et préférences : décision individuelle

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4-Les nouveaux anticoagulants oraux Au moment de l’élaboration des recommandations, en l’absence de données concernant l’utilisation des nouveaux anticoagulants oraux pour le traitement de la MTEV chez les patients ayant un cancer, il n’a pas été possible d’émettre de recommandation.

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5-Prophylaxie de la MTEV en milieu chirurgical chez les patients atteints de cancer. 1- L’utilisation des HBPM en une injection par jour ou de l’HNF en trois injections par jour sont recommandées pour prévenir la MTEV post opératoire chez les patients atteints de cancer ; cette prophylaxie médicamenteuse doit être débutée 12 à 2 heures avant l’intervention et être poursuivie au moins 7 à 10 jours. Il n’y a pas de données permettant d’affirmer la supériorité d’une HBPM sur une autre. [Grade 1A].
Valeurs et préférences : les HBPM en une injection quotidiennes sont plus faciles d’emploi.

2- Il n’existe aucune donnée justifiant l’emploi du fondaparinux comme alternative aux HBPM pour la prévention primaire de la MTEV post opératoire chez les patients atteints de cancer. [Grade 2C].
Valeurs et préférences : aucune.

3- L’utilisation de la dose prophylactique d’HBPM la plus élevée est recommandée pour prévenir la MTEV post opératoire chez les patients atteints de cancer. [Grade 1A].
Valeurs et préférences : aucune.

4- Une prophylaxie prolongée (4 semaines) peut être indiquée pour prévenir la MTEV post opératoire après chirurgie majeure par laparotomie chez les patients atteints de cancer qui sont à haut risque de MTEV et à faible risque hémorragique [Grade 2B].
Valeurs et préférences : durée plus longue d’injection sous cutanée.

5- L’utilisation des HBPM pour prévenir la MTEV post opératoire chez les patients atteints de cancer ayant une chirurgie laparoscopique peut être recommandée de la même façon qu’en cas de laparotomie [Avis d’experts basé sur une évaluation du rapport bénéfice risque en fonction du risque hémorragique].
Valeurs et préférences: injections quotidiennes
Coût : En fonction des pays, le prix des HBPM influence le choix

6- La prophylaxie mécanique n’est pas recommandée en monothérapie excepté quand les méthodes pharmacologiques sont contre indiquées. [Grade 2C].
Valeurs et préférences : pas d’injection.
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6-Prophylaxie de la MTEV en milieu médical chez les patients atteints de cancer

1- La prophylaxie par HBPM, HNF ou fondaparinux est recommandée chez les patients atteints de cancer hospitalisés et à mobilité réduite [Grade 1B].
Valeurs et préférences : injection sous cutanée quotidienne
Coût : En fonction des pays, le prix des HNF, HBPM ou du fondaparinux influence le choix.

2- Pour les enfants traités pour LAL avec L-asparaginase, en fonction des pratiques locales et des caractéristiques des patients (taux de plaquettes, de fibrinogène et d’antithrombine III, fonction rénale), une prophylaxie peut être envisagée dans certains cas. Les mêmes options peuvent s’envisager chez les adultes. [Avis d’experts basé sur le faible niveau d’évidence des publications de faible qualité et sur le rapport bénéfice / risque dépendant des caractéristiques de chaque patient].
Valeurs et préférences: injections sous cutanées.

3- Chez les patients traités par chimiothérapie, la prophylaxie systématique n’est pas recommandée [Grade 1B].
Valeurs et préférences: injections sous cutanées.

4- Une prophylaxie primaire pharmacologique peut être indiquée chez les patients avec un cancer du pancréas localement avancé ou métastatique ayant un faible risque hémorragique.
[Grade 1B].
Valeurs et préférences: injections sous cutanées.

5- Une prophylaxie primaire pharmacologique peut être indiquée chez les patients avec un cancer du poumon localement avancé ou métastatique ayant un faible risque hémorragique. [Grade 2B].
Valeurs et préférences: injections sous cutanées.

6- Chez les patients atteints de myélome multiple et traités par IMIDs (thalidomide et lenalidomide) en association avec des corticoïdes et/ou une chimiothérapie (doxorubicine), une prophylaxie de la MTEV est recommandée; dans cette situation les AVK à doses réduites ou thérapeutiques, les HBPM à dose préventive et les faibles doses d’aspirine ont montré des effets similaires sur la prévention de la MTEV ; cependant l’efficacité réelle de ces schémas thérapeutiques restent à déterminer [Grade 2C].
Valeurs et préférences: injections sous cutanées.
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7-Situations spéciales

1- Les tumeurs cérébrales ne sont pas en elles même une contre indication à un traitement anticoagulant pour une MTEV constitué [Grade 2C].

Valeurs et préférences: basé sur une évaluation clinique individuelle.

 

2- Les HBPM sont à privilégier pour le traitement d’une MTEV constituée chez les patients atteints de cancer avec une tumeur cérébrale. [Avis d’experts basé sur le faible niveau d’évidence des publications de faible qualité et sur une évaluation individuelle du rapport bénéfice / risque en fonction du risque hémorragique].

Valeurs and préférences: différentes suivant les membres du groupe de travail.

 

3- L’initiation des HBPM ou de l’HNF est recommandée en post opératoire pour la prévention de la MTEV chez les patients atteints de cancer ayant une intervention neurochirurgicale [Grade 1A].

Valeurs et préférences: injections sous cutanées.

 

4- En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance créatinine < 30 mL min-1) l’HNF avec relais précoce par AVK (dès J1) ou les HBPM avec ajustement sur le taux d’anti Xa sont conseillées pour le traitement de la MTEV constituée chez les patients atteints de cancer. [Avis d’experts en l’absence de données et de connaissance du rapport bénéfice / risque dans cette situation].

 

5- Chez les patients porteurs d’insuffisance rénale sévère (clairance créatinine < 30 mL min-1), une compression veineuse peut être utilisée. La prophylaxie pharmacologique doit être envisagée au cas par cas et dans cette situation l’HNF peut être utilisée [Avis d’experts en l’absence de données, en fonction du rapport bénéfice / risque dépendant du niveau de risque de MTEV].

 

6- Chez les patients atteints de cancer avec thrombopénie, des doses pleines d’anticoagulants peuvent être utilisées pour le traitement de la MTEV constituée si le taux des plaquettes est supérieur à 50 GL-1 en l’absence de signe hémorragique. Pour les patients avec un taux de plaquettes inférieur à 50 GL-1, la décision du traitement et des doses d’anticoagulants doit être prise au cas par cas avec la plus grande précaution. [Avis d’experts en l’absence de données, en fonction du rapport bénéfice / risque dépendant des niveaux respectifs de MTEV et d’hémorragie].

 

7- Chez les patients atteints de cancer avec thrombopénie modérée, la prophylaxie pharmacologique peut être utilisée si le taux de plaquettes est supérieur à 80 GL-1 ; si le taux de plaquettes est inférieur à 80 GL-1, la prophylaxie pharmacologique doit être discutée au cas par cas et une surveillance rapprochée est recommandée. [Avis d’experts en l’absence de données, en fonction du rapport bénéfice / risque dépendant des niveaux respectifs de MTEV et d’hémorragie].

 

8- Chez les femmes enceintes atteintes de cancer, le traitement standard de la MTEV constituée et la prophylaxie habituelle peuvent être appliqués [Avis d’experts en l’absence de données, basé sur la contre indication des AVK pendant la grossesse].
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8-Traitement de la thrombose veineuse sur cathéter central symptomatique.

1- Un traitement d’au minimum trois mois est recommandé pour les thromboses sur cathéter central symptomatiques ; dans cette situation les HBPM sont conseillées. Les AVK peuvent aussi être utilisés en l’absence de comparaison entre ces deux types d’anticoagulants.

[Avis d’experts].

Valeurs et préférences : nécessité d’injection sous cutanée avec les HBPM.

Coût : L’ablation du cathéter entraine un coût additionnel

 

2- Le cathéter central peut être laissé en place si il est fonctionnel, bien positionné, non infecté et si l’évolution des symptômes est favorable sous traitement anticoagulant.

Que le cathéter soit laissé en place ou enlevé, la durée du traitement n’est pas standardisée.

[Avis d’experts].

Valeurs et préférences : Aucune.

Coût : L’ablation du cathéter entraine un coût additionnel.
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9-Prophylaxie de la thrombose veineuse sur cathéter central

1- L’utilisation d’anticoagulants n’est pas recommandée dans la prophylaxie de la thrombose veineuse sur cathéter central. [Grade 1A].

Valeurs et préférences : risque hémorragique avec les anticoagulants.

 

2- Le cathéter doit être insérés du côté droit, dans la veine jugulaire, l’extrémité distale du cathéter doit se situer à la jonction veine cave supérieure oreillette droite. [Grade 1A].

Valeurs et préférences : aucune.

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D’apres THROMBOSIS AND CANCER INTERNATIONAL CLINICAL PRACTICE GUIDELINES

Copyright © 1093790 (OPIC 28/02/2012)
Traduction P. Debourdeau ERSM Sud est, Marseille, et Anne Long, Reims CHU

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Traitement innovant: Dilatation et pose de STENT au niveau des veines endommagées dans les suites de PHLEBITE

23 Mai 2013, 06:53am

Publié par Docteur Parissa Zandi

Traitement innovant: Dilatation et pose de STENT au niveau des veines endommagées dans les suites de PHLEBITE
Un traitement innovant contre les grosses jambes post phlébitiques

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Grand Prix de Fondation de France attribué au Pr Menasché (Chirurgie cardio-vasculaire HEGP)

28 Mars 2013, 08:45am

Publié par Docteur Parissa Zandi

Le Grand prix de la Fondation de France a été attribué en février 21013  au Pr Philippe Menasché, Professeur des universités (chirurgien thoracique et cardio-vasculaire), et directeur de l’unité Inserm 633 « Thérapie cellulaire en pathologie cardio-vasculaire » de l’hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP) qui a réalisé chez l’homme les premières greffes de cellules souches musculaires, les myoblastes, dans le myocarde. Cette utilisation des cellules souches embryonnaires se présente comme une perspective thérapeutique prometteuse de restaurer un myocarde malade.

 

Actuellement, l’équipe du Pr Menasché étend ses travaux à la thérapie cellulaire de malformations cardiaques congénitales de l’enfant. Elle a déjà montré que la greffe de cellules issues du cordon et combinées à un biomatériau spécifique donne des résultats très encourageants.

 

« L’espoir d’un cœur réparable pour des patients de tous âges se concrétise pas à pas ».

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Le syndrome de Marfan beaucoup mieux contrôlé

21 Mars 2013, 07:40am

Publié par Docteur Parissa Zandi

"Qu’est-ce que le syndrome de Marfan ?
Le syndrome de Marfan est une pathologie génétique rare, généralement liée à un défaut en fibrilline, une molécule qui se trouve dans tout l’organisme et participe à la solidité des tissus. Ce syndrome comprend des signes squelettiques, ophtalmologiques (pouvant conduire à la cécité), cutanés, neurologiques, et cardiaques qui sont les plus graves : le risque vital est lié à la dilatation de l’aorte, vaisseau principal de l’organisme, qui risque de disséquer, puis de se rompre.

Le point thérapeutique le plus critique est de savoir quand opérer ces patients pour remplacer la partie de l’aorte la plus fragile, pas trop tôt pour ne pas prendre de risque inutile, et pas trop tard pour éviter la dissection aortique.

 

 

 

Pourquoi effectuer une analyse de cohorte de patients ?

L’indication opératoire doit être posée quand le risque évolutif propre de la maladie le justifie. Or l’évaluation des risques chez un patient donné était difficile du fait de l’absence de cohorte de taille suffisante, suivie de façon optimale pendant un temps suffisant, avec les standards modernes de diagnostic, de prise en charge et de suivi.

 

 

 

Qu’ont permis de comprendre vos travaux ? Quels en sont les bénéfices pour les patients ?

A partir de la cohorte des patients venus au moins 2 fois au centre de référence (732 patients suivis en moyenne 6.6 ans), il a été possible de montrer que le risque de dissection de l’aorte augmente avec le diamètre maximal du vaisseau. Nous avons également pu évaluer ce risque et ainsi établir qu’une opération de remplacement de l’aorte ascendante se justifiait en règle générale lorsque le diamètre maximal de l’aorte atteignait 50mm.

Nos travaux montrent également qu’une prise en charge moderne, avec un suivi régulier, conduit à un risque de dissection aortique ou de décès brutal de l’ordre de 0.05 pour cent ans dans cette population autrefois considérée à pronostic réservé (50% de mortalité à 40 ans selon les premiers papiers). Ceci est en accord avec le gain de 30 ans d’espérance de vie au cours des 30 dernières années.Ces résultats ont été rendus possibles par l’accumulation d’une expérience importante, bénéfice à moyen terme du plan maladies rares, permettant les analyses d’un important fichier de patients.

Pr Guillaume Jondeau"

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Hyper Tension Artérielle Pulmonaire (HTAP) : découverte d’un marqueur génétique associé à une augmentation de risque

21 Mars 2013, 07:34am

Publié par Docteur Parissa Zandi

Un marqueur génétique localisé sur le chromosome 18, serait associé à un doublement du risque d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP). Un gène à proximité de ce marqueur est suspect d’être responsable d’une augmentation du risque de la maladie, selon une étude académique publiée dans Nature Genetics le 17 mars 2013.

htap43L’HTAP est une maladie rare et sévère qui touche spécifiquement les petites artères du poumon et entraine une défaillance cardiaque grave. Cette maladie touche préférentiellement la femme jeune et survient sans explication dans 50% des cas. En dehors des mutations identifiées principalement dans les formes familiales de la maladie, les autres facteurs de prédisposition génétique sont encore méconnus.

 

Ce résultat a été obtenu à l’issue d’un travail conduit par trois équipes françaises et qui a nécessité des collaborations en Europe et aux Etats-Unis. En étudiant des patients atteints d’HTAP pris en charge par les pneumologues du centre national de référence de l’HTAP de l’hôpital Bicêtre (équipe des Prs Gérald Simonneau et Marc Humbert, AP-HP, UMRS 999, Université Paris-Sud, INSERM, DHU-TORINO), les généticiens (équipe du Pr Florent Soubrier, UMRS 956) et biostatisticiens (équipe du Dr David Tregouët, UMRS 937) de l’hôpital Pitié-Salpêtrière (AP-HP, Université Pierre et Marie Curie, IHU-ICAN) ont mis en œuvre une analyse génétique portant sur plusieurs centaines de cas et de sujets contrôles. L’analyse a fait appel aux techniques de puces à ADN permettant d’étudier simultanément des centaines de milliers de marqueurs génétiques répartis sur tout le génome. Grâce à la collaboration internationale, ces chercheurs ont pu démontrer l’existence d’un marqueur génétique localisé sur le chromosome 18 dont la présence chez un individu multiplie par 2 son risque d’HTAP. Ce marqueur est situé à proximité d’un gène qui pourrait, d’après les travaux préliminaires de ces chercheurs, participer à un système de régulation vasculaire non encore décrit.

 

 

Références:

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Antécédent d’AVC et maladie coronaire : une combinaison fatale

8 Mars 2013, 08:21am

Publié par Docteur Parissa Zandi

Antécédent d’AVC et maladie coronaire : une combinaison fatale

Les maladies cardio et cérébro-vasculaires représentent les deux premières causes de mortalité au monde. Elles sont parfois associées chez un même patient et leur combinaison représente à la fois un risque considérable pour le patient et un défi thérapeutique.

 

L’équipe du service de cardiologie de l’hôpital Bichat et de l’Unité mixte Inserm 698 (AP-HP, Université Paris Diderot), en collaboration avec des équipes internationales a étudié une cohorte de patients atteints de maladie coronaire. Cette étude a mis en évidence chez les patients ayant des antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’accident ischémique transitoire (AIT) non seulement un risque plus élevé d’événements cardio-vasculaires mais aussi d’événements hémorragiques, soulignant le défi thérapeutique que représente la prise en charge de ces patients. Les travaux ont fait l’objet d’une publication on-line dans la revue Circulation.

 

 

Donc en un maitre mot: 
PREVENTION
par le dépistage
des Facteurs de Risques:

 

- Hérédité

- une surcharge en mauvais cholestérol (LDL)

- le diabète

- le TABAGISME

- le surpoids

- une Hypertension

 

et dans le cas de présence de facteurs de risques: faire pratiquer par un médecin vasculaire une échographie des vaisseaux du cou pour dépister d'éventuelles plaques d'athéromes :

Le dépistage de ces plaques peut modifier votre traitement médicamenteux

ET

nécessiter une surveillance régulière de l'évolutin de ces plaques.

 

 

D’après une communication conjointe

Inserm / AP-HP / université Paris Diderot  ( communiqué de presse)

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